- Voyage à Lougansk, passage à Soumy en UKRAINE - avril 2002
- Nouvelles 2ème trimestre 2002
Voyage à Vrnjacka Banja en SERBIE - juillet 2002
Participants : Edouard et Jean-Philippe G. ;
Véhicule : Camion Volvo F12 26T
Jean-Philippe et Edouard G. sont bien arrivés à Valence en fin d'après-midi.
Ils n'ont pas eu de problème particulier pour le chemin du retour.
Remercions Dieu de les avoir garder.
Compte-rendu de ce voyage :
Le voyage
Il a eu lieu du 10 au 15 juillet. C'est la troisième fois qu'une aide est apportée à VRNJACKA BANJA ; le dernier voyage remontait à janvier 2001.
L'aller et le retour se sont très bien passés : nous n'avons eu aucun problème, ni mécanique avec le camion, ni administratif avec les douanes. Nous avons toutefois bien réalisé, par deux fois au moins, que la protection et l'aide de notre Père étaient bien nécessaires.
Nous ne pouvons que vous demander de prier et vous remercier de le faire pour ces voyages : prier pour leur organisation, pour les trajets, pour les chauffeurs, contre tout accident ou panne grave, prier aussi pour la distribution de l'aide apportée afin qu'elle soit juste, prier pour ceux qui la reçoivent afin qu'il n'y ait pas de jalousie, et aussi, et peut-être surtout, pour ceux qui ne recevront rien, car il y aura toujours une quantité infinie de besoins non satisfaits.
Les temps d'attente aux frontières sont toujours trop longs à notre avis, mais ils font partie du voyage. Ils ont été cette fois d'une durée "classique" "normale". Le dédouanement à TRSTENIK s'est effectué sans problèmes, en présence d'un douanier très décontracté. Le local de stockage n'étant pas scellé, la marchandise est disponible immédiatement.
Un exemple du travail évangélique en Serbie
Quand nous sommes arrivés à VRNJACKA BANJA c'était la fin d'un camp d'été d'une centaine d'enfants ; il se déroulait au sud de Nis, en direction de la Bulgarie, à 120 km environ de Vrnjacka Banja. La moitié de ces enfants était issue de familles chrétiennes, l'autre non. Ce camp avait pour but principal de faire connaître ou d'approfondir la Parole de Dieu. Ayant eu connaissance de ce camp avant de partir de France, nous avions emporté une centaine de brochures de trois titres différents : deux de "Goutte d'eau" et un petit livre sur "Le Bon Berger", traduits en serbo-croate.
Le responsable de ce camp était précisément notre correspondant de Vrnjacka Banja : Dragisa Armus. Son emploi du temps était particulièrement chargé. Pour cette raison, nous n'avons pas pu nous approcher des familles et constater par nous-mêmes les besoins. Ceux-ci sont pourtant bien réels, en particulier pour les réfugiés.
La situation en Serbie
Un an et demi après notre dernier voyage, la situation est loin de s'être améliorée. Des usines continuent de fermer, et le chômage s'aggrave. De plus en plus de personnes dépendent de l'aide humanitaire, surtout au niveau de la nourriture. Certaines des boites de conserves apportées en janvier 2001 ont même été servies dans un hôpital.
Pourtant à première vue, la Serbie ne semble pas être dans une situation catastrophique : des travaux sont entrepris pour améliorer les routes, une activité assez importante existe vu le va et vient des camions et tracteurs en cette période de récoltes.
Et ce n'est pas non plus au niveau vestimentaire que l'on peut percevoir des besoins. Pour se rendre compte de l'étendue de ceux-ci, il faut alors entrer dans les maisons, visiter les familles ou encore discuter avec des personnes qui acceptent de nous laisser pénétrer derrière cette façade artificielle.
La Serbie est dans une phase de transition. Elle doit passer d'une économie de guerre à une économie plus équilibrée, d'une économie communiste à une économie capitaliste. Cela entraîne des fermetures d'usines (aéronautiques par exemple), des privatisations, des faillites (banques), etc…
Il y aurait des possibilités, il y a des magasins remplis, mais le chômage et la pauvreté empêchent l'immense majorité de la population d'en profiter. De plus, les gens préfèrent se priver de nourriture, plutôt que d'être mal habillés, ce qui explique en partie cette façade surprenante.
Pourtant, beaucoup gardent confiance pour le moyen terme (5 à 10 ans) pensant que le gouvernement travaille dans le bon sens.
L'association "LOVE YOUR NEIGHBOUR"
C'est dans ce contexte que l'association "Love your neighbour" ("Aime ton prochain") poursuit son travail. Elle aide un millier de familles, quand des marchandises et des fonds sont disponibles. L'aide que nous lui avons apportée va être répartie entre différentes églises de la région, avant d'être distribuée à ceux qui sont dans le besoin, dès le mois de septembre.
Cette aide est doublement nécessaire : d'abord pour subvenir aux besoins immédiats, physiques des personnes, mais aussi pour approcher ces gens sur le plan spirituel. Cela touche leurs cœurs que des chrétiens français fassent plusieurs milliers de kilomètres pour leur apporter une aide.
Avec celle-ci, sont distribués des centaines de traités, évangiles, bibles… ; les bénéficiaires écoutent d'une oreille plus attentive le message de la Bonne Nouvelle et Dieu bénit Sa Parole.
Evidemment, en cela nous n'y sommes pour rien : "Quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont été commandées, dites : Nous sommes des esclaves inutiles ; ce que nous étions obligés de faire, nous l'avons fait" (év. de Luc 17 v10). Toute la gloire en revient à Dieu seul.