Voyage à Borislava et Moukatchevo en UKRAINE - septembre 2002

|   BORISLAVA

Participants : Geneviève et André L., Marcel G. ;

Véhicule : Camion remorque Volvo 40T

 

Ce voyage pour l'Ukraine se divisait en deux : la remorque pour Moukatchevo et le camion pour Borislava.

Comme d'habitude, il était chargé d'habits, de chaussures, lessive, cahiers scolaires ...

Les chauffeurs sont revenus vendredi matin sans avoir eu de problèmes.

 

Compte-rendu de ce voyage :

Ce voyage avait pour but d'apporter à nouveau de l'aide en Ukraine de l'Ouest, une partie (le contenu de la remorque) à Moukatchevo, et l'autre (le contenu du camion) à Borislava.

Notre chargement se composait de vêtements, chaussures, ainsi que de l'alimentaire. En plus du matériel : des bicyclettes, une trentaine de lits et matelas et de la lessive.

Une fois encore, les visas avaient du retard, et nous avons dû rouler de jour et de nuit pour rattraper le temps perdu. Après l'escale hongroise habituelle chez Josef et Eva, nous avons repris la route pour la frontière ukrainienne franchie sans problème particulier en 8 heures.

Déchargement à Moukatchevo de la remorque le vendredi et mise sous scellés. D'ici une quinzaine si tout va bien, le petit bus de l'assemblée pourra commencer sa distribution et c'est l'occasion pour les jeunes de cette église de donner un message évangélique.

Samedi c'est le départ pour Borislava avec le camion où nous avons pu décharger dans l'après-midi sous la surveillance d'un douanier assez décontracté. Les bicyclettes sont une fois de plus les bienvenues. Les "Gédéons" (17 dans cette assemblée) pourront distribuer les Nouveaux Testaments à vélo au lieu d'aller à pied. La rapidité du déchargement nous a permis de revenir le soir même à Moukatchevo et d'y rester le dimanche.

 

La vie en Ukraine ne s'améliore pas. Des milliers d'Ukrainiens vont travailler dans d'autres pays (Hongrie, Pologne, …) et en particulier des jeunes qui ne reviendront pas.

Les salaires des fonctionnaires ne sont pas payés à l'échéance. Notre interprète IBOYA, professeur de français, a bien besoin de son jardin pour subsister.

Sur le chemin du retour, nouvelle étape chez Josef où nous sommes reçus comme d'habitude à bras ouverts. La maison accueille actuellement, toujours dans la même ambiance, une dizaine de "libérés" dont deux nouveaux.

Cela a été aussi l'occasion de procéder au rapatriement définitif de la camionnette Citroën C15 après ses 2 allers-retours France-Hongrie. La double acceptation au contrôle technique en France n'a pas eu de prolongement favorable là-bas (les normes de pollution et d'état général sont draconiennes !) et il nous a fallu renoncer à cette donation (ce petit véhicule nous sera toutefois bien utile à Loriol).

Si le chargement de la camionnette dans le Volvo s'est fait sans problème, le passage en sortie de Hongrie l'a été beaucoup moins. Malgré le dossier établi par les douanes de Budapest nous avons été refoulés une première fois. Nous avons tenté un second passage ce qui nous a valu les foudres d'un employé des douanes. Et c'est après maints palabres, essais d'explications, grâce à un secrétaire qui parlait un peu français, un employé qui a enfin compris notre problème et bien sur par dessus tout l'aide du Seigneur que nous avons pu franchir ce mauvais pas. Arrivés à la frontière à 13h30, nous en sommes sortis à 21h30 ! Et encore une fois nous avons dû rouler de nuit. Une grande reconnaissance tout de même à la grâce divine qui nous a conduits et protégés.

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