- Voyage à Marioupol en UKRAINE - août 2002
- Voyage à Borislava et Moukatchevo en UKRAINE - septembre 2002
Voyage à Berkovitza en BULGARIE - septembre 2002
Participants : Pierre B., Robert et Josette L.
Véhicule : Voiture et remorque
Ce voyage se composait d'une voiture et une remorque pour l'acheminement de matériel agricole supplémentaire pour le projet "Tony" : une charrue et divers accessoires.
Tout s'est passé sans problème. Les chauffeurs sont revenus mercredi.
Compte-rendu de ce voyage :
Cette mission avait pour but :
- d'apporter sur place une charrue et divers matériels agricoles
- en expliquer le fonctionnement à Mitko, le responsable actuel du projet
- voir de nos propres yeux la mise en place des cultures.
Pour accéder à la Bulgarie, nous avons cette fois changé d'itinéraire. Abandonnant le trajet par l'ex-Yougoslavie et le franchissement de 4 frontières, nous sommes passés par le sud de l'Italie, la traversée en bateau vers la Grèce et l'entrée en Bulgarie par le sud.
Les 2 premiers pays cités faisant partie de l'Europe, c'est une seule frontière à affronter au lieu de quatre ! Le voyage est globalement moins pénible et d'un coût comparable au précédent. L'Europe a de bons cotés !
Arrivés en Bulgarie, nous avons séjourné quelques jours à Smirninsky où le projet agricole se met en place, le temps de rassembler les outils agricoles, charrue, semoir à blé, démontés pour les contraintes du transport.
C'était le moment de labourer, mais le sol était beaucoup trop sec, (depuis lors, notre Dieu a envoyé la pluie et le blé a été semé). Nous nous sommes donc contentés de voir Mitko prendre possession d'une parcelle de 2 hectares envahie d'herbes ; il a pu tondre avec le broyeur, travailler le sol en profondeur avec la sous-soleuse et nous lui avons conseillé d'en rester là dans l'attente de la pluie pour le labour en vue d'un semis de tournesol au printemps prochain.
Le blé récolté cet été, transformé en farine, est en cours de distribution. La récolte de tournesol a été pressée et une bonne partie de l'huile a déjà été vendue à prix modéré ou donnée aux plus nécessiteux.
On peut rester rêveur en voyant de grandes étendues incultes, et on ferait vite de beaux projets. Mais la réalité est un peu moins rose car depuis le démantèlement des kolkhozes, retrouver dans leur morcellement propriétaires et limites de parcelles n'est pas toujours facile.
Lors d'un de nos déplacements, nous avons rencontré Néophyte, un homme de 70 ans ; il nous a expliqué malgré la barrière de la langue sa désolation en voyant ces immensités à l'abandon ou ces étables d'un kolkose qui autrefois abritaient 200 à 300 vaches et aujourd'hui vides et pillées.
Ici on conjugue bien les verbes au passé et fort peu au futur.
Sur le chemin du retour, au sud de la Bulgarie, nous nous sommes arrêtés à Gotze-Deltchev où nous avions fait étape plus longuement en août (bulletin du 3ème trimestre).
Nous y avons déposé quelques cartons de littérature chrétienne, évangiles, traités…La communication verbale a été réduite car le jeune homme parlant français est parti travailler en Angleterre.
Ah cette tour de Babel ! Malgré cela la joie se lisait sur le visage de Dimka et de son mari en revoyant ces amis venus de loin, et nous mêmes n'étions pas moins heureux de revoir ces serviteurs du Seigneur en ce lieu.
Une fois de plus, merci à notre Dieu qui nous a protégés durant ces deux semaines et merci à tous ceux qui ont contribué à ce voyage.